Bruxelles: analyses des eaux, de la friture dans notre spectrométrie

Bruxelles: analyses des eaux, de la friture dans notre spectrométrie

- 5 mins

En ce mois de septembre 2024 j’organisais 3 jours d’atelier « Apprendre en s’entraînant » portant sur l’investigation de problèmes de l’eau, à Bruxelles, dans le cadre du projet Hack₂O.

Grand Merci aux participant⋅e⋅s <3 !

Le mojo premier est « la sécurité avant tout ! », un truc acquis en commun avec Exposing The Invisible. Une demi journée sur ce sujet, puis sur les bases de l’enquête en générale, et 2 jours de « terrains et analyses », avec démo de cas d’usages de software defined radio (cf ce cas). Le second mojo est « l’investigation c’est collaboratif ! ».

Hack₂O est projet porté par l’association belge à but non lucratif petites singularités. Le forum discourse que nous administrons est ouvert à toutes personnes voulant traiter des enjeux politiques de eaux (qualité, quantité, droits humains, changements climatiques, mines et extractions, anthropologie / ethnographie, ect). Certains groupes thématiques sont privés pour de considérations d’intimités et de confort de travail. Je serais ravi de vou sy accueillir.

À Bruxelles, nous avons prélevé des eaux de la Senne, du canal, des égouts, flaque de boues de chantier et eaux de pluie et du robinet; et des microplastiques aussi. Ah, et oui un truc à notre sauce pour du fun de filtrat de boue de chantier avec de la bière belge.

Le mojo premier portant sur sécurité avec un travail collectif n’a pas empêché dans notre cas présent un incident nécessitant une consultation médicale.

BruWater portail de visualisation des données qualitatives et quantitatives des eaux souterraines et de surface de la Région de Bruxelles-Capital et Smart Water Bruxelles pourrait vous intéresser vous lecteurices et lectaires.

Nous avons travaillé ensuite avec 3 dispositifs techniques sous licences libres, y compris open hardware, d’analyses :

Tout n’a pas fonctionné comme espéré. Bien que nous étions dans un atelier « d’apprentissage en faisant », sans but de produire de données solides pour exposer des faits invisible, cela est très frustrant. L’un des gros points de frictions est le spectromètre et les logiciels de spectrographie associés, et ceux d’analyses de données.

Le spectromètre à fibre optique avec impression 3D, du GaudiLab, permet d’opérer des analyses dans le spectre de la lumière visible (UV) et dans le spectre infrarouge. Le mettre en œuvre a déjà épique en soi − ahaha débouche des trucs et aligne des millimètres. C’est documenté dans un page wiki du forum Hack₂O ici.

Comme nous étions en entraînement, j’avais choisi de rester sur dans spectrométrie dans le spectre visible, notamment pour limiter ne nombre de manipulations et de calibrages dans le temps impartis et avec considérations du nombres d’échantillons à passer.

Une fois le spectromètre opérationnel et étalonné, nous avons besoin de logiciels pour afficher les données de sorties, les exporter en qualité convenable et format libre standard. Et là, c’est la panne par merde de fosse sceptique à déboucher !

Le premier sur la site est celui qui a été conçu et maintenu par l’ONG nord américaine PublicLab (dans laquelle j’ai contribué). L’ONG n’existe plus, le logiciel n’est plus maintenu, ce qui reste est très bogué (voir ici notre documentation). Une autre option fut d’utiliser le logiciel de spectrographie de Gaudi Lab (le code source n’a pas de licence *ahem). Que ce soit online ou offline, les calibrages se font de manières acceptable. Cependant, l’export des données c’est kaput car la code JS ici utilise une fonctionnalité « expérimentale » non supportée par presque tout les navigateur web.

.

Un peu énervé par tout cela j’ai basculé vers la technofutilité (et ça fait du bien) en faisant une spectro de friture issue da la cuisine faite au Caldarium. Just for Fun ! Ainsi, j’ai un gros paquet de données exportées à l’arrache dont je dois vérifier la qualité et concordance avec d’autres signatures spectro connues, des autres gros paquets de données à la pertinence incertaine. Il y a aussi des personnes participantes à Bruxelles qui sont reparties avec des doutes concernant ce moyen technique dans une optique opérationnelle.

La question de fork ou développement d’un logiciel qui fonctionne et qui est adapté aux besoins d’enquêtes de terrain (sécurité, offline/online, analyses in situ, transmission des données par radio) est sur la table avec quelques options de financements probable pour ce travail. Contactez moi si cela vous intéresse.

Pour le prochain petit bout de faire avec les pieds, ce sera à Berlin à Publix dans le cadre de Digital Investigation Residency & Critical Climates avec d’autres copaines. Si ça vous dit, venez en discuter sur notre forum ici. Et les des deux mojos fondamentaux seront remis dans le cœur de l’ouvrage de nos travaux.

Image by Sun


Merci à toutes les personnes qui soutiennent les efforts par leurs dons


Xavier Coadic

Xavier Coadic

Human Collider

rss framagit github mail linkedin stackoverflow