Je suis un hacktiviste, un chercheur indépendant et un praticien de terrain axé sur la protection de l’environnement par des pratiques collaboratives fondées sur des preuves et la reproductibilité des processus avec des démarches transparentes et libre d’accès comme de réutilisation.
TOC
La sociabilité avant tout !
Avec des approches de sécurité sous ces différentes formes : sécurité de l’information, sécurité numérique et sécurité physique (dont alimentaires et logements, repos et physiologie). Je m’investis particulièrement dans la protection des communautés vulnérables, des activistes et des défenseuses et défenseurs des droits humains, en travaillant à l’international pour renforcer les capacités et dispositifs face aux différentes menaces et à leurs évolutions.
Les tiers-lieux sont des espaces et des temps de sociabilités particulières qui permettent un engagement collectif dans un horizon commun avec des responsabilités partagées. Co-fondateur du biohackerspace Kaouenn Noz,, des IndieCamps, contributeur à l’OFFDEM, actif sur p-node.org, coodinateur dans le consortium Européen Next Generation Internet Zero, depuis plus de 20 ans j’éprouve mes savoirs et mes apprentissages dans la coordination d’équipes et de projets.
Je suis reconnu pour mes actions et compétences en investigations ; et mon engagement depuis 20 ans à transmettre des savoirs depuis des terrains avec pédagogie, vulgarisation, partage, culture du libre & licence libre. La communication est alors une pierre angulaire entre transmission et enseignements, protection / sécurité et investigation.
J’ai été serveur dans des bars LGBTQIA+ pour payer mes études. Dans ces lieux communautaires parfois refuges en certaines circonstances, une importante partie du travail consistait à l’accueil et l’hospitalité. Une autre était la contribution à la prévention aux Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et prévention des violences ainsi que la participation aux dispositifs d’hospitalités post-violences. Tout ceci se faisant avec une stratégie de communication, notamment travaillée avec l’ONG Act-Up.
Je suis ensuite entré en carrière au Bataillon des Marins Pompiers de Marseille (BMPM) pour 10 années. Mon travail état divisé entre les opérations d’urgences sur le terrain et la responsabilité d’un service du fonctionnement de l’unité. Le service opérationnel nécessitait un plan de communication solide, entre les équipes intervenantes (Pompiers et autres unités impliquée), avec les personnes civiles lors de catastrophes de grande ampleur. Parallèlement, j’étais en charge du pôle entrainement formation au sein du BMPM. Ce qui impliquait de concevoir et déployer une communication claire et efficace en interne pour soutenir les programmes dédiés aux premiers secours professionnels que je déployais et mettais en œuvre.
En 2013, Marseille était Capitale Européenne de la culture. J’ai conçu et mis en œuvre un programme évènementiel portant sur la pollution des mers et océans par les plastiques. Cela impliquait la coordination de plusieurs équipes ainsi que la coordination de la collaboration de l’ONG Surfrider Foundation, Comité Régionale Olympique Handisport, Marseille Provence Métropole, et d’autres. Avec une communication interne pour la coordination et une communication externe pour la sensiblisation et la publicité.
J’ai ensuite mis mes expériences au service du Libre (radio, logiciel, hardware, data, politique publique), comme notamment la co-conception du MediaLab Numérique en Commun 2018 ou la R&D sur DREAM − Internet protocols and applications to empower citizens to act and find agency together.
Depuis 2023, j’œuvre dans le Consortium NGI Zero (NGI0) avec l’ONG Association for Progessive Communication (APC).
The Association for Progressive Communications (APC) was established by seven founding organisations in 1990 as an international membership-based network working to mobilise emerging electronic information and communication networks for social justice and development. APC has grown into a respected network with a total of 73 organisational members.
Financé par la Commission européenne, NGI0 soutient les projets liés aux logiciels libres, aux données ouvertes, au matériel ouvert et aux normes ouvertes. Il apporte un soutien financier et pratique sous diverses formes, notamment le mentorat, les tests, les tests de sécurité, l’accessibilité, la diffusion, etc.
La sécurité et protection des personnes, la sûreté des communications (radio, internet, téléphonie, correspondance privée, protocole), la préservation des conditions environnementales vivables ayant toujours été une priorité fondamentale dont je renouvelle sans cesse mes apprentissages et les partages.
Travailler dans une unité spécialisée dans l’urgence et les catastrophes implique de développer et d’intégrer des savoir-faire en matière de coordination interne, des personnes et équipes dont nous sommes responsables, mais aussi en externe, avec d’autres parties prenantes y compris lors d’opérations de grande ampleur (internationales).
C’est une expérience précieuse et rare que j’ai transposée et adaptée dans le secteur civil privé et public (et dans leurs croisements), dans des organisations à but lucratif ou non-lucratif.
Hackathons internationaux, Hackers Camp & Fest, MediaLab, et d’autres formats auxqels j’ai pris part de la conception jusqu’à la transmission en passant par la réalisation, m’ont permis de construire une légitimité transdisciplinaire et de construire de robustes connaissances et expériences. Ce sont des mises en œuvres à plusieurs parties prenantes diverses et variées qui nécessitent une coordination sur-mesure.
De Marseille 2013 jusqu’au programme EU NGI Zero en passant par la Biennale Internationale du Design, j’ai mis en œuvre mes acquis auprès d’institutions publiques à différentes échelles.
Les responsabilités qui incombent à une position de coordination sont ancrées dans des nécessités incontournables.
La protection et sécurité des personnes et de l’environnement, la sûreté de nos systèmes d’information et de communination ont été et sont toujours l’une de mes chevilles ouvrières, avec la transmission et le partage libre.
Faire un diagnostic sur une personne en détresse ou lors de l’arrivée sur une catastrophe nécessite la maitrise de savoirs d’enquête variés. J’ai éprouvé ces connaissances et ces savoirs faire pendant 10 années au sein du BMPM. Une unité où j’ai également pris part à la Section Opérationnelle Spécialisé en dépollution pendant plusieurs années.
Puis j’ai suivi un cursus universitaire en biologie (Master 2) me permettant d’agrandir et de renforcer mes acquis.
Je continue à me former. Aujourd’hui sur l’anthropologie des catastrophes et en parallèle je poursuis mes apprentissages et transmission concernant l’hygiène et sécurité numérique.
Toujours et encore, et certainement plus intensément lors d’investigations, la protection et sécurité des personnes et de l’environnement, la sûreté de nos systèmes d’information et de communication sont incontournables.
Depuis 2019 je collabore avec Exposing The Invisible (ONG Tactical Tech) et des journalistes, des scientifiques, des activistes, des artistes dans plusieurs régions du globe.
J’ai aussi eu le plaisir de participer au Frugal Science 2020 (bioengineering) pendant 6 mois avec le Prakash Lab Standford. Pendant plusieurs années j’ai participé au laboratoire civique d’enquête environnementale ‘Public Lab’; j’ai fait des workshops à l’École des arts appliqués de Prague sur les investigations aquatiques; j’ai donné des cours à UniLaSalle (anciennement Ecole des Métiers de l’Environnement) pendant plusieurs années, des ateliers à l’Université des Technologies Compiègne, à Liège avec l’ASBL 11h22.
Je suis aujourd’hui impliqué dans l’initiative Hack₂O avec des actions dans plusieurs pays à travers le monde.
Enquête environnementale, rétro-ingénierie, prototypage, analyses, données libérées, interprétations, mises en discussion… sont quelques-unes de mes pratiques quotidiennes.
Mon ancrage dans le partage et la transmission, notamment pour ce qui concerne l’investigation avec des bases de sécurité, peut être plus clairement affirmé par la formation donnée à des personnes sans papiers en 2023 à Rennes, financée par la Sweden’s government agency for international development cooperation (SIDA).
Quelques positions occupées :